Francesco 
Marino Di Teana

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Je ne crois pas que ce que nous appelons le vide soit le néant. C'est une énergie dense, invisible, inconnue, semblable à un océan; tous les corps célestes naissent de cette énergie, s’en alimentent, et se transforment en elle. Le vide est comparable à un océan aquatique dans lequel surgissent, se transforment tous les corps existants, manifestations d'une même énergie. 

La même règle est valable pour l'homme et pour tout autre habitant de la Terre qui est enveloppée d'un autre océan atmosphérique. Nous provenons de ce complexe énergétique, nous lui sommes liés, et nous nous transformons en lui. Il est impossible, à n'importe quel moment, de séparer un corps d'un autre. Nous sommes constamment reliés comme deux poissons dans une cuvette d'eau, par l'oxygène et le nitrogène qui composent notre atmosphère, nous sommes reliés par tous les éléments qui forment ce conglomérat énergétique. 

Il en est de même avec les corps célestes. Lorsqu'un corps se sépare d'un autre, il ne s'en sépare pas définitivement. Il lui reste relié par l'énergie qui les a créés et au sein de laquelle tous les corps vivent comme dans une matrice. 

Prenons par exemple deux corps A et A' pour nous rendre compte qu'il ne peut pas y avoir de séparation entre eux. 

Supposons l'existence de A + A'. Si nous distinguons ces deux facteurs, c'est grâce au signe intermédiaire +. C’est donc ce signe qui est le facteur principal et non pas les deux corps, comme on pourrait le croire. Par conséquent, le contenu de cette addition serait : 

A + A₁ = U. (U= unité     T = total). 

Si c'était le contraire, si nous considérions comme on le fait d'habitude que ces deux corps sont autonomes, nous en arriverions à pouvoir les sortir de leur atmosphère sans qu’ils meurent. Les aliments que nous absorbons journellement par voie buccale ne nous sont pas aussi essentiels que l’oxygène, sans lequel on ne reste en vie que quelques instants. C’est pourquoi la vie implique cet univers énergétique. La somme de ces deux corps n'est donc pas égale à deux mais à trois : 

RÉFLEXIONS ET THÉORIE TRIUNITAIRE EN EXPANSION

Comme nous pouvons le constater, c'est le troisième élément qui donne la vie et l'existence de toutes choses. Si nous disons que le 1 et le 2 se comparent à travers le facteur qui les relie, nous pouvons dire que les trois composantes sont une seule et même chose; le trois nous ramène de nouveau à l'un, qui est le triunitaire. Il peut se définir par la formule : ESPACE = ENERGIE CONTINUE 

Cette unité que j'obtiens grâce au concept du facteur espace entre les deux corps est ce qui les rend visibles. Dans AB, s'il n'y avait pas le signe + nous ne distinguerions pas A de B. Les deux seraient unis, et cette union de la masse et du vide serait la négation de la vie. C'est-à-dire qu’un corps isolé ne peut vivre, ni trouver les cette éléments nécessaires à sa naissance. Il naît grâce énergie composée fondamentalement d'éléments différents, qui en se rencontrant produisent ce que nous nommons des corps. 

La mort n'existe pas comme telle, elle est simplement une transformation énergétique, une sorte de régénérescence par rénovation. 

Si l'on observe bien, toute réalité n'est pas binaire, mais trinaire dans l'unitaire. Par conséquent, c'est le signe qui montre la valeur, et non le contenu. Le contenu vit grâce à son signe, et c’est pour cette raison que mes tables d'impairs donnent toujours le même résultat, par l’introduction de l'espace vivant dans la forme, et vice-versa. 

C'est ainsi que dans certaines formes que nous supposerions unitaires, la présence du facteur interstitiel donne le troisième élément ou la variante. Prenons par exemple deux figures, un cercle et un carré, ou une autre figure x : 

La vision binaire sépare constamment, alors que soit dans la vie, soit dans l'univers, rien, en aucun cas, ne peut se séparer. Tout se présente comme un plasma où vivent tous les corps. Séparer de ce plasma une molécule serait la détruire, et si, une fois formée, elle s'en sépare, c'est pour entrer dans le plasma plus grand, qui est le cosmos. Un corps ne peut jamais vivre en dehors de l'énergie qui l’a créé.
Si nous prenons l'exemple de ces mêmes figures, et les coupons en deux par le milieu, nous obtiendrons de nouveau le troisième élément avec ses variantes : 

Suivant ce qu'on nous a enseigné, la surface circulaire et la surface carrée ont une face interne et une face externe, soit deux faces, dont l'une les sépare d'elles-mêmes et l'autre de l'univers. Initialement, nous représentons ce cas par A + B = 2, mais nous oublions ainsi le facteur 

(I) (I = interstice), qui est le plus important. Si nous omettons ce facteur de séparation, la formule se réduirait à AB qui n'a aucune signification. De la même façon, si nous prenons 

la figure circulaire et que nous l'analysons, la formule 

1 + 1 = 2 ne donne qu'un résultat insuffisant 

Cette théorie est aussi mobile que la vie elle-même. C’est une constante qui varie à tel point que son fondement réel est l'absence de fondement. Tous les fondements que l'homme a créés n'ont existé et n'existent que pour la convenance de son expression. Le passage du temps a démontré leur caducité. La vérité d'hier ne sera pas celle de demain. 

Finalement, le vrai fondement est l'inexistence de tout fondement possible. 

La vie de l'univers est une métamorphose constante, éternelle. 

Marino di Teana 

Nous trouvons : 

1 si nous considérons l'ensemble 

3 si nous introduisons l'interstice 

5 si nous subdivisons la matière 

1+ 1 = 1   &  1 + 1 = 3 

sous forme de variante : 1 + 1 = 5 

Cette conception triunitaire qui se présente dans un corps entier, ou au travers de sa propre rupture pour donner naissance à d'autres, nous ne pourrions pas l'obtenir par le concept binaire, vu l'absence du troisième élément qui en est le provocateur. Le concept binaire est toujours trinaire. 

Si je dis 2 la forme deux se présente immédiatement sous forme de trois ou de cinq 

Si je marche, je peux avancer à cause de cet espace qui se trouve entre mes deux jambes : c'est le troisième corps. 

C'est grâce à lui que je parcours la distance requise. 

Quand je parle c'est la même chose. Pour que je puisse distinguer le vocable A de B, il faut cet espace intermédiaire. Suivant son étendue, je peux former mes phrases et engager la conversation. Sans lui, ce serait impossible. 

S'il s'agit d'une partition ou d'une mélodie, l’harmonie résulte de la relation entre le nombre des formes et des espaces intermédiaires. 

Mes sculptures, ou plutôt mes structures, sont conçues strictement sur la base de ce concept. Pour créer un dialogue harmonique dans l'espace, il faut un certain nombre de volumes et de formes libres, comme entre deux personnes qui dialoguent il faut une certaine distance pour que 

la conversation soit significative. Si l'univers est beau, c’est grâce à la relation entre le volume et l'espace, à tous les niveaux. Dans tous les ordres naturels, apparaît le phénomène T.U. ( = TRINAIRE et UNITAIRE). 

Le troisième élément est l'agent provocateur de tout corps qui naît dans l'ordre énergétique du cosmos. Le vide est un énorme océan de différents prototypes d'énergies électro-imperceptibles ou de courants inconnus. Entre eux, c’est toujours le troisième élément qui est le provocateur des décharges qui se densifient sous forme de corps. Prenons le cas d'un éclair s'il se produit c’est grâce à l'espace qui existe entre les deux charges électriques. Sans cet espace les décharges n'auraient pas lieu; l'espace qui les sépare est le facteur primordial de ce phénomène. Sans ce troisième élément rien ne se produirait, il n'y aurait pas de champ magnétique, ce serait la non-existence. 

Prenons l'unité cosmique à l'échelle de l'infini, et supposons qu'elle se manifeste à notre perception comme une immense sphère ovoïde composée d'unités énergétiques visibles et invisibles : 

EXEMPLE DES TABLES DES IMPAIRS 

Table d'addition

Autre exemple de la triptycologie unitaire :  

Cette figure montre le un en trois au niveau cosmique. Imaginons ici les corps solidifiés qui proviennent de l’énergie même au sein de laquelle ils vivent et fonctionnent. Cette énergie nous donne l'ordre impair. Ce contexte énergétique pourrait s'inscrire dans une énorme sphère où nous rencontrerions un enchaînement d'univers, avec quantité d'océans de différentes énergies. Et ainsi, par ce second exemple, nous verrions que la forme unitaire nous ramène de nouveau au trinaire. Si nous analysons à fond, nous trouvons dans le trinaire unitaire une autre variante, une autre possibilité qui appartient au même concept. 

Le concept conduit à la forme cosmologique, et la variante aux formes de plasma que donne le micro-univers. C’est une façon d'observer à la fois l'interne et l'externe. 

1 + 1 = 3   ou  =  5  ou = 1  ou = 3 

2 + 2 = 7   ou  =  9  ou = 1  ou = 3 

3 + 3 = 11  ou  =  13  ou = 1  ou = 3 

Comme nous le voyons, le résultat numérique se présente toujours finalement comme un 1 ou un 3 La table des impairs nous donne la variante, et celle-ci à son tour nous donne l'impair. Les impairs et les variantes jouent constamment, aboutissant à la réalité unitaire. 

1 ou 3 ou 1 est une réalité numérique expansive qui équivaut à la forme, sphérique, ovoïde, en expansion. 

Exemple de forme d'une variante : 

Ce quadrilatère, résultant d'un agglomérat, se présente aussi à nous comme impair : 2 + 2 = 9  ou = 1 ou  = 3.

Si nous l'élevons au cube, il peut apparaître dans certains cas un nombre pair, mais unitaire, qui serait le trinaire d’un agglomérat plasmatique. Ceci démontre qu'aucune réalité, à aucun moment ne constitue une vérité.

La vérité se trouve dans la mobilité constante. Rien ne reste fixe dans cet univers triunitaire.

Si nous considérons le microcosme d'une forme d'agglomérés, comme la molécule, elle se conçoit généralement comme un développement indépendant du plasma qui l'entoure, qui la fait naître et qui l'alimente. En vérité, il est impossible de dissocier une unité du plasma ambiant et de la molécule contenue dans le plasma. Il est impossible de séparer quoi que ce soit du cosmos ou du microcosme dans lequel nous vivons, parce que toute chose appartient à l'énergie qui l'engendre. 

Exemple de plasma :

De tels exemples prouvent qu'il n'y a pas pour l'homme de vérité possible. Ce qui pourrait être une anomalie pour l'homme n'en est pas une pour le cosmos. Ce qui paraît être un caprice de l'énergie n'est autre qu'un signe de sa constante modification et manifeste ce que nous pourrions appeler la dimension trinaire unitaire variable: 

Table de multiplication 

Concept triptycologique unitaire avec une variante 

Deux présuppose toujours trois

Espace = Energie Continue
 

Les choses se passent de la même façon qu'il s'agisse du monde macrocosmique ou microcosmique. 
Du microcosme au macrocosme, il n'esxiste jamais 

1 qui ne soit pas 3 ou 3 qui ne soit pas 1 

NOTE 

Je ne suis pas un scientifique. Cette théorie, je ne l'ai pas conçue pour faire de la science. 

C'est une logique que j'ai élaborée pour m'aider à développer intégralement ma conception plastique structurelle et à créer mon propre monde artistique et philosophique. 

L'homme et l'univers mobiles

Logique Triunitaire